Ce 10 février 2015, c'est "Safer Internet day." Le Safer Internet Day est un événement mondial organisé par la 
Commission européenne, chaque année, le second mardi de février. 
L'objectif est de promouvoir un meilleur Internet pour les jeunes. 
Célébré dans plus de 70 pays, le Safer Internet Day a rapidement dépassé
 les frontières de l’Europe pour devenir un rendez-vous incontournable 
en matière d’éducation numérique et de e-sécurité.
Pour cette édition 2015 du Safer Internet Day, l'accent est mis cette année sur la lutte contre le cyber-harcèlement et la mise en avant de contenus de qualité pour les enfants. Et s'il y a un point sur lequel nous avons une influence sur Internet, c'est avant tout sur nos comportements:
 laisser un commentaire déplaisant, se moquer, lancer une rumeur, 
publier des photos humiliantes, créer une page ou un groupe à l'encontre
 d'un camarade de classe, participer en diffusant ces messages… Toutes 
ces actions peuvent blesser et avoir de terribles conséquences pour la 
personne qui en est victime.
4 élèves sur 10 concernés
En France, 40 % des élèves disent avoir été victimes
 d'une agression ou de méchanceté en ligne. Le moyen le plus fréquemment
 cité reste le texto pour un élève sur cinq, suivi d'appels 
téléphoniques méchants, humiliants, désagréables, de l'usurpation d'identité, de l'exclusion d'un groupe social en ligne ou de problèmes sur un chat/MSN*.
Que faire face au cyber-harcèlement ?
Si jamais tu es victime de cyber-harcèlement 
(c'est-à-dire de remarques désobligeantes, de menaces, de moqueries, 
etc.), la meilleure à chose à faire, c'est de prévenir immédiatement tes parents,
 tes copains et les administrateurs du site concerné pour que les 
comptes qui te posent problème soient rapidement bloqués. En général, le
 cyber-harcèlement est un phénomène de groupe et il faut l'arrêter avant qu'il se propage.
Si tu es témoin de cyber-harcèlement, ne participe surtout pas! Préviens tes parents ou ceux de la personne qui en est victime. Il faut immédiatement engager la responsabilité des adultes afin qu'ils s'emparent du problème.
La plupart des sites proposent des options de signalement des 
individus malveillants ou des contenus inappropriés.
Que dit la loi ?
La loi ne plaisante pas avec toutes les formes
 de harcèlement.
Toutes les personnes qui ont participé au harcèlement
 engagent leur responsabilité. Et, dans ce cadre, elles peuvent être 
punies d'une amende de 12 000 euros pour injure ou diffamation publique. Si jamais elles utilisent une photo d'une personne sans son autorisation, la peine maximum encourue est d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende. En cas d'usurpation d'identité,
 elles peuvent être punies d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros 
d'amende. Et, si elles diffusent des photos
 pornographiques d'un mineur, elles risquent cinq ans d'emprisonnement 
et 75 000 euros d'amende. 
Pour en savoir plus clique ici.
Source: Les Ados dans le cyberespace. Prises de risque et cyberviolence, C. Blaya, De Boeck.
D'autres activités: 
Voici l'histoire d'Amanda Tood, une jeune canadienne de 15 ans, s'est donné la mort après avoir été
harcelée sur le Web. 
Fiche pédagogique (B1/B2)
Activités sur les violences scolaires (C'estFranc)

 
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